Monument aux morts (dalles, canons,..)

Quelques mots d'explication... Entre 1920 et 1925 vont fleurir jusqu’au cœur de nos villages, des monuments qui appellent à se souvenir de ses enfants morts pour la Patrie lors de la Première Guerre mondiale, qu’ils soient officiers ou simples soldats. Chaque communauté, largement soutenue par les autorités communales, se mobilise alors pour ériger un monument distinct en vue de célébrer ses propres morts. Ce sont environ 4000 monuments aux morts qui seront finalement érigés en Belgique.
Les communes de la Hesbaye brabançonne n’échappent pas à cette « monumentomanie ». Chaque village aura son monument, souvent réinvesti pour ses héros de la guerre 1940-1945. Ce sont des œuvres de commande qui vont prendre différentes formes. La plus courante et la plus sobre est celle de la plaque commémorative, adossée ou intégrée à un mur. Il existe aussi la stèle, une pierre dressée, plus ou moins monumentale et qui connaitra une grande variété de modèles : fronton stylisé, colonne ou obélisque.
D’autres feront le choix de la statuaire, avec son large catalogue de représentations : coq, militaire, casque, aigle, allégorie, palmes et lauriers, personnages en prière….Ponctuellement, quelques canons d’époque seront conservés. Au départ il s’agit de prises de guerre, mais par la suite certains exemplaires ont été légués aux communes. Ils y sont installés de manière fixe et se muent en monument mémoriel.
Peu importe la forme du monument, il commémore des faits, des dates ou des gens, qu’ils soient civils ou militaires. Il n’est donc pas rare que le portrait des héros de guerre, fils et filles défunts du village, y soit apposé sous la forme de photo porcelaine.